Le Japon traditionnel épisode III: Takayama, where is my umbrella?

Sur la route pour Takayama, un passager indésirable s’est faufilé dans nos rangs : la pluie ! Après notre rencontre à Nara, nous pensions l’avoir semé. Mais non, elle nous a retrouvé. Ah la vilaine !

Evidemment, nous ne venions pas ici pour ramasser des carottes, de toute façon nous n’en avons même pas vu. Le 14 avril, date de notre arrivée (pour les étourdis qui n’auraient pas le planning en tête), c’est le premier jour du festival de Takayama. Deux jours durant, le cœur de la ville bat au rythme de ce festival. L’espoir que la pluie s’arrête est solidement ancré en nous. De toute façon, nous ne sommes là qu’une après midi, alors on s’accroche à ce que l’on peut…

A cette période de l’année, le festival de Takayama s’appelle le Sanno Matsuri. Oui car à Takayama, ce n’est pas un, mais deux festivals par an qui s’y déroulent ; au printemps le Sanno Matsuri, à l’automne le Hachiman Matsuri. De gros fêtards ces japonais qu’on vous dit ! Comme beaucoup de festivals au Japon, il s’agit d’une célébration religieuse, d’origine shintoïste, qui est l’occasion pour eux de faire la fête, se réunir et surtout de porter les chars lors de la parade. Le défilé des chars, voilà ce que nous attendions. De grands chars flamboyants parcourent la ville offrant aux regards émerveillés un concentré de la magnificence de l’artisanat de la région. En théorie en tous cas…

Mais non, notre invité indésirable est là. La pluie, c’est un peu comme un tonton grincheux invité à un repas de famille, vous savez celui qui râle et qui gâche la fête. Là c’est pareil, la pluie gâche littéralement le show. Alors que des chars flamboyants devraient défiler dans les rues portés par une foule de japonais en liesse, bah rien, walou, nada, peau de zeub ! Fallait pas l’inviter.

A la place du défilé, nous avons tous ces magnifiques chars rangés dans leurs hangars, bien à l’abri. C’est bien beau d’avoir tous ces chars recouverts de feuilles d’or, avec des marionnettes animées et tout le toutim. Mais franchement, rangés ça ne fait pas le même effet. On en voit, un, deux, quatre, six. Mais quant est ce que cette maudite pluie va s’arrêter !!!!!! Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. Les chars sont plus que centenaires, c’est étonnant qu’ils n’aient jamais trouvé une protection adaptée contre la pluie ?!? A croire qu’il n’y a jamais eu de pluie jusqu’à aujourd’hui ?!? En tout cas, tant qu’il pleut, pas de défilé.

Le pire du pire c’est qu’on manquera même le spectacle des marionnettes, qui lui était maintenu, la totale. Non là vraiment, ce n’était pas notre journée.

Initialement, nous avions prévu de prendre le dernier train pour Nagoya pour profiter au maximum du festival, pour la peine nous partirons plus tôt que prévu, na ! Le tonton grincheux a eu raison de nos espoirs, on se tire !

Heureusement que sur le chemin de la gare nous trouverons un peu de réconfort auprès de petits stands qui proposent toutes sortes de cochonneries sucrées et salées (mmmmmmmh knacki géante).

Voila, c’est avec un petit arrière goût de «déception» que nous quittons Takayama. Alors que nous devions assister à un des plus beaux festivals du Japon, nous avons simplement eu le droit à un petit tour de la ville, mignonne au demeurant, dommage.

6 réflexions sur “Le Japon traditionnel épisode III: Takayama, where is my umbrella?

  1. Bon anniversaire Célia. Je te souhaite une journée à l’image de ton voyage ; magnifique. Tu embrasses Nico, bien sûr.

    1. Bonjour Pascal, merci beaucoup de penser à moi pour l’occasion et un grand merci pour tous tes commentaires qui nous font bien plaisir. Bises de nous 2.

  2. Sinon il y avait les videos au musée, et pour les démonstrations, mais attendez, ce ne serait pas à Inuyama ce festival?

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