Si dans les jours à venir vous avez prévu un départ en randonnée, vous n’êtes pas sans connaître l’importance du petit déjeuner avant le départ. Attaquer la journée avec un porridge dans le ventre, le déjeuner deviendra de suite accessoire. En voici la recette miracle.

Ingrédients (pour deux randonneurs) :

Flocons d’avoine (1,5 cup pour deux) (à recette anglaise, mesure anglaise !)

Lait (gardez la bouteille à vos côtés, c’est plus simple)

Sucre ou sirop d’érable

Bananes

Préparation :

Hors du feu, versez votre porridge dans votre « pot » (casserole). Psychologiquement, persuadez vous que c’est un repas pour vous, pas pour votre cheval.

Recouvrez ensuite de lait. N’ayez pas peur d’avoir la main leste, sinon vous vous retrouverez avec un porridge tout sec qui colle aux dents.

Sur feu moyen, faites cuire votre mélange. Et surtout, ne relâchez pas vos efforts ! Pendant les trois à quatre minutes de cuisson, remuez en permanence, sinon ça accroche et là c’est foutu, même votre poney n’en voudra pas.

Réservez votre porridge.

Découpez vos bananes en rondelles, déposez-les dans les bols.

Stooooooooooop ! Sauf à suivre un régime draconien, ce n’est pas encore le moment de déguster, il manque la touche finale.

Deux écoles s’opposent :

L’école du sucrier : elle donne la part belle à l’équilibre. Le sucre va amener une touche délicate, sans bouleverser ni prendre le pas sur les autres arômes. Une équipe où chacun joue pour le collectif.

L’école du siroptier : le rôle principal revient au sirop d’érable. Il tire la couverture à lui, banane et porridge sont relégués à des rôles secondaires.

Après avoir assaisonné, mélangez le tout et, enfin, dégustez.

Le constat de routard futé : pour un estomac normalement constitué, le porridge n’est pas qu’un repas, c’est aussi une épreuve. Au moment d’ingurgiter les dernières bouchées, votre estomac vous supplie de ne pas en avaler une de plus. Mais au plus profond de vous, vous savez que pour affronter la rando, vous devez tout finir. Vous êtes repus, mais près au départ !