Le destin aime se jouer de nous. Pour rejoindre l’Australie depuis l’île d’Espiritu Santo au Vanuatu, une seule option, Brisbane. Ni exotique, ni excitant. Mais, avant notre départ de Nouvelle-Zélande, l’appel de Nancy & Grae a éveillé notre attrait pour la ville. Peu avant notre départ du Vanuatu, l’espoir se concrétise, rendez vous fixé à 9h30 le lendemain.

Avant cet agréable moment, un autre plus stressant, le passage de la douane. Avec notre vanille, notre panier et notre cuillère en bois sculpté, le risque d’y passer un sale quart d’heure est grand. Finalement, plus de peur que de mal, nous passons sans encombre cette épreuve. Un dernier hug à nos italiens, Australie, nous voila !

Après le Vanuatu, la modernité de Brisbane choquerait presque. Surtout la nuit, c’est illuminé, donc il y a de l’électricité, un bouleversement ! Ici, pas besoin d’héler un mini bus ou de négocier le prix avant d’embarquer. Les prix sont affichés, l’horaire prévu, tout est limpide. En arrivant à notre auberge, la seizième question du quizz est lancée, trop tard pour y participer, au lit !

Ce lundi matin est particulier, jour de retrouvailles avec Nancy & Grae. A 9h30, le sourire de Nancy éclaire notre journée. Un instant plus tard, nous serrons Grae dans nos bras, le rire toujours facile, la moustache bien taillée. Une promenade en bateau, un café, une petite balade à pieds, trois heures se sont écoulées sans que nous les voyions passer ! Avec eux, tout est naturel, facile, nos discussions ne sont interrompues que par les éclats de rire, nous les adorons. Cette fois, nous inversons les rôles, ils nous quittent, nous restons à quai. A la revoyure les amis !

La minute émotion passée, nous nous lançons dans notre courte visite de Brisbane. Une après midi de visite, pas vraiment une course contre la montre. En dehors du musée d’art moderne, pas grand-chose d’hyper passionnant à se mettre sous la dent. Nous garderons un très bon souvenir de l’exposition My country is still call Australia Home axée autour de l’art aborigène. Un art revendicateur face au traitement indigne dont ils ont été victimes sous les gouvernements précédents. Brisbane est une ville à vivre, pas vraiment à visiter. Elle dispose de tout l’attirail de boutiques, restaurants, bars et cafés dont un citadin peut rêver, pour nous touristes, l’intérêt reste limité.

Considérons cette visite comme un avant goût, maintenant c’est au tour de son illustre consœur de nous recevoir, Sydney.