MS Polarlys

Tous les bienfaits de notre séjour à Sakrisøy se sont perdus dans l’océan par la faute d’une malédiction nommée Hurtigruten l’express côtier.

L’idée de s’embarquer sur ce ferry pour descendre la côte déchiquetée de fjords jusqu’à Bergen semblait pourtant une bonne idée, sauf que…

En cette saison, la météo ne s’y prête pas hyper bien. Les journées sont courtes, en plus le temps vire vite au maussade ou à la pluie. Sans ces conditions, difficile, voire impossible, d’apercevoir un bout de côtes, pourtant très proche.

Quand en plus le bateau passe en open sea, exposé aux vents et aux vagues, nous morflons. Sur des bateaux de cette taille, on trouve à peu près tout ce que l’on veut, un restaurant, une cafétéria, une boutique de souvenirs, une conférence room, un bar, un coin tv et une panorama room. En revanche pour palier à l’effet du roulis, on n’a qu’à s’accrocher à ses tripes. Nous vous laissons imaginer le genre d’effets que cela peut avoir…

Rajoutons également qu’êtres  enfermés pendant 2 jours et 16 heures dans cet espace plein de marqueterie, de  moquette et de déco kitsch pour nous faire croire que la croisière s’amuse,nous, ça nous a moyennement amusé!

Et pour compléter un tableau déjà bien chargé, par gros temps, la nuit nous avions droit à des tours de space mountain gratos dans notre cabine, pour dormir c’était rock’n’roll. Et quand la machinerie du bateau, voisine proche de notre cabine, se mettait en branle pour les manoeuvres d’amarrage, ce n’est pas du Johnny Halliday qu’on nous jouait, bien pire!

C’est donc avec un certain soulagement que nous mettons pied à terre et fin à notre périple en arrivant à Bergen. Et finalement, sans même parler de nos cas, au niveau des paysages, le spectacle n’était pas au niveau de nos attentes. Mais peut être est ce mieux en été ? Nous ne le saurons jamais, car pour nous le bateau, c’est terminé…

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