Bruges

Après avoir retrouvé son boulot, Nico a aussi découvert un reliquat de congés inutilisés à écouler avant la fin de l’année, rhaaaa mince… Dans l’ordre des choses que nous voulons voir dans notre vie il y’a : 1 – les cinq continents, 2 – Bruges, 3 – le reste. Le ‘1’ c’est fait, passons au ‘2’. D’autant qu’en France c’est la crise, y compris côté météo. Direction la Belgique, pas les caraïbes, mais au moins, il n’y pleut pas…trop.

Yanouchka 2, notre nouveau destrier (merci Papi), s’avère bien plus sécurisante que sa devancière. Terminée l’angoisse de devoir affronter une pente, ceci dit, les pentes en Belgique, ça ne court pas les rues…Après quelques heures de route, nous nous enroulons autour du Ring, leur périph’. En banlieue, les parkings sont gratos, c’est à peine à 500 mètres de notre auberge, super bon plan.

Du charme, Bruges en a revendre. Assez petite, la promenade se fait à pieds, nous laissant le temps d’admirer ses nombreux ‘masterpieces’ ; le Burg, le Béguinage, le Market, les canaux, sans oublier les ruelles. Bruges est concentrée dans un petit périmètre, matérialisé par le ring, elle conserve cet aspect moyenâgeux qui lui confère tant de charme et d’authenticité. Aux détours des ruelles, quelques spécialités culinaires se nichent. La gaufre chez Albert, le chocolat chaud chez De Proeverie, des must, quant à leurs bières…fabuleuses. Raffinées, variées, elles sont aux belges ce que le vin est aux français, un étendard de leur savoir-faire ancestral (d’autres diraient « une bonne raison de se pochtronner »).

Pas très éloignée de Bruges, c’est la côte. A Blankenberge, le ciel est gris, la mer aussi, nous étions prévenus, ce ne sont pas les caraïbes ! Hors saison, l’atmosphère est mélancolique, la promenade sur le front de mer se fait devant des barres d’immeubles vides et des commerces fermés. A cette période, cette ambiance caractérise toute la côte du plat pays.

Sur le chemin du retour vers Issy, halte à Ostende, ville dont personne ne rêve. Sur le front de mer, la nuit est déjà installée, le froid croque les bouts de nos doigts. Par enchantement, un kiosque vendant des spécialités de la mer est encore ouvert. Le couple le tenant semble sortir d’un film des années 80, lui, sec comme un coup de trique, est tatoué de partout, sa femme se trimbale de la caisse à la marmite de soupe sans arrêt. Chez eux les amateurs de surimi et de carottes râpées sont servis, leurs plateaux en sont remplis. Les autres se rabattront sur la soupe de bulots, bien épicée ou un peu moins, c’est bon et ça réchauffe. Le dîner en terrasse sur le banc n’aura duré que peu de temps, il fait froid et nous n’avons pas nos cagoules ! Les mouettes peuvent toujours attendre, nous avons tout remballé. Une dernière bière pour la route, back home.

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