Oslo, Stockholm et maintenant Copenhague, il ne va bientôt plus nous rester grand-chose à visiter dans cette partie du monde. La loterie nous avait fait choisir Stockholm pour destination l’année dernière, cette fois ci nous y fonçons, toujours avec la biquette dans les valoches !
Nos Tops
Les vélos : clairement une ville dont l’approche des déplacements urbains nous plaît. Une voie pour les vélos, une pour les voitures et une pour les piétons, tout le monde a sa place. En comparaison, à Amsterdam, chaque traversée de trottoir se transformait en jeu de roulette russe, dead or keep walking. Ici, pas de risque de se faire découper, chacun a son espace de circulation, nous sommes sereins. Le must c’est quand même de prendre un vélo, on peut rayonner partout, un vrai régal, d’une sécurité absolue pour une Lily qui pour la première fois était passagère à vélo.
Tivoli : un des plus anciens parcs d’attractions au monde, un must do. Vertigo, Himmelskibet, Snurretoppen, Rutschebanen ou le plus récent Jule Expressen pourrons faire grimper le rythme du palpitant aux amateurs de sensations fortes. Le prix pour l’entrée au parc est aussi une attraction qui fait monter le palpitant, mais pas pour les mêmes raisons.
Le design danois : sobre, élégant, fonctionnel, danish made. Ça peut ne pas plaire, mais à nous oui. Ici, ils appliquent la recette partout, cafés, restau, boutiques souvent avec réussite. Et cette approche ne se limite pas qu’aux intérieurs ! Plus qu’à Stockholm ou Oslo, nous avons eu droit à une belle démonstration de l’osmose qui peut se créer entre différents styles architecturaux. Le style ancien et ses courbes classiques entre en résonnance avec les lignes plus extravagantes des réalisations modernes.
Christiania : un lieu d’expérience social. Une enclave zadiste au milieu d’une ville réglée comme du papier à musique. Un paradoxe, l’antithèse de Copenhague. A tel point qu’on se demande encore comment cette ville dans la ville a pu voir le jour ici. Obéissant à ses propres règles, elle se distingue non seulement par ses vendeurs d’herbes derrière leurs petites guitounes, mais aussi par son style architectural néo-altermondialisto-hippie. Bref, une curiosité, qui l’est d’autant plus parce qu’elle existe ici.
Nos flops
Le weather : avec un seul jour de pluie, nous ne sommes pas spécialement malheureux, certes. Mais en réalité, nous sommes déçus d’avoir eu un temps trop clément. Pas de neige, pas trop de froid, ici non plus il n’y a plus de saison ! Pour l’avoir vécu, les pays nordiques sous la neige et dans le froid avec les décos de Noël ça a une autre gueule. A la place de quoi nous avons eu, par le menu ; temps maussade, températures clémentes et même un peu de soleil ! Caca boudin pour ne pas citer Lily.
La vie chère : dès les résa, nous étions dans le mood, que nous croyions ! L’Australie, le Japon, la Norvège, Stockholm c’est cher, Copenhague c’est hors de prix ! La vie ne nous a jamais semblé aussi chère qu’ici. En même temps avec un salaire moyen 1,5 fois plus élevé que le nôtre, les repères sont un peu différents. Nous ne sommes pas spécialement près de nos sous (y’a qu’à voir l’état du relevé de comptes de décembre) mais quand un café coûte 3€ on y réfléchit à deux fois avant d’en reprendre un !
L’accueil : mais ce qui nous reste le plus en travers de la gorge ce sont les danois. Ne faisons pas de généralités, mais rares ont été ceux sympathiques sur notre route. Et quand ils l’étaient, c’étaient des étrangers ! Chose particulière, c’est propre à Copenhague, nous ne l’avons ressenti que dans cette partie de l’Europe du Nord.
Les feux d’artifice cheap : une coutume locale certes, mais trop c’est trop. Combien de fois n’avons-nous pas levé les yeux pour apercevoir une ‘pas belle’ bleue ! A cette période, ils ont ce tique de tirer des feux d’artifice à tout bout de champ. Une fois c’est étonnant, deux fois, encore un peu, trois, c’est bon on a compris, quatre, stop !!! Surtout que la petite en a peur, se précipite dans les bras de papa ou maman et n’en redescend que 500 mètres plus loin, certaine d’être hors de danger, merci les mecs !
On fait le bilan…
Si la ville nous a plu, c’est finalement l’atmosphère qui nous a un peu moins emballé. Pourtant, elle réuni presque tous les ingrédients pour nous plaire, mais petite faute d’assaisonnement avec ces danois pas très chaleureux.