Lily impératrice

Lily a déjà voyagé, elle est habituée. La Norvège, Marrakech, les Alpes de Haute Provence, elle est HA-BI-TU-EE. OK, elle les a fait dans le ventre de maman, mais quand même, elle a bien dû ressentir quelque chose la dedans !! Et puis, finalement, passer du dedans au dehors, n’est-ce pas ça la grande aventure?! Alors allez jusqu’à Vienne, quelle péripétie !

Bon, Vienne…nous y voici…

A cette période de l’année, on pourrait s’attendre à ce qu’un délicat manteau de neige recouvre la ville, au moins un peu de froid. Bah oui, c’est l’Est de l’Europe ! Mais y’a plus de saison qu’on vous dit !!! Il fait plus chaud ici qu’à Paris, alors le manteau, il est dans le placard ! Prions pour que l’accord de la COP21 porte vite ses fruits !

Bref, Vienne…

Ça fait un moment que Vienne nous donne envie et cette fois ci un peu plus que d’habitude, c’est d’ailleurs pour ça que nous avons franchi le pas, avec la petite. Si Sigmund avait fouillé notre inconscient à la recherche de ce qui provoque notre désir de Vienne, il y aurait trouvé pèle mêle les opéras, les viennoiseries, les valses, André Rieu, des toiles de Klimt, Sissi Impératrice et des strudels.

En vrai qu’est-ce que ça donne ?

Il est une chose que l’on ne peut pas retirer à Vienne, c’est la parfaite maîtrise du baroque, limite rococo (pas Sifredi). Partout sur les façades, des immeubles de la ville  au château de Schonbrunn, il est partout (toujours pas Sifredi) ! Au-delà de l’aspect esthétique, parfois un peu chargé, limite désuet, cette tendance instaurée sous la maison des Habsbourg au XVIIIème, donne une unité esthétique à la ville, même si quelques bâtiments s’en démarquent, dont celui de notre ami, Hundertwasser l’autrichien ascendant kiwi.  

Avec ses cafés, ses restaurants, ses kiosques à saucisses, ses musées, ses bars, la ville offre de nombreuses attractions, y’a vraiment de quoi occuper le touriste. Pour autant, il nous manque un petit quelque chose pour nous faire chavirer complètement, un peu de caractère peut être… En fait, elle n’a ni le romantisme d’un Paris, ni la folie d’un Berlin. Vienne, c’est un peu la belle endormie, à qui on demanderait bien de se lâcher un peu.

Cela ne nous a évidemment pas empêché de parcourir la ville en long en large et en travers à la découverte du  château de Sissi ou des toiles de Klimt, ni d’aller déguster les spécialités aux quatre coins de la ville (on ne change pas une équipe qui gagne). Et d’ailleurs, pour ça, un bébé, c’est top. Bah oui, pour donner le biberon ou changer la couche, faut bien s’arrêter quelque part ! Et comme il n’existe pas encore d’endroits spécialement conçus pour ça, nous devons faire avec les moyens du bord, un bistrot qui brasse sa propre bière, un vieux café viennois au parquet patiné, un salon de thé dans lequel pourrait débarquer Sisi un jour où elle ne fait pas de régime, un restaurant qui sert les plus grosses schnitzel de Vienne, nous prenons ce qui vient, ce n’est pas de notre faute !! Et pour ceux qui connaissent Lily, vous savez bien qu’à l’heure du biberon, faut pas la faire attendre sinon ça râle…on se demande bien de qui elle tient…

Vienne ne manque ni de charme, ni d’attractions. Pour autant, il lui manque ce petit quelque chose niveau atmosphère qui fait qu’on a vraiment bien aimé, mais pas complètement chaviré. En fait, on aimerait que l’atmosphère des certains quartiers ‘hype’ type Museumsquartier ou Spittelberg règne dans toute la ville. Ah oui, et si avec les premiers jours du Marché de Noël nous avions eu un peu de neige, ça aurait aussi été assez féérique. Alors les mecs, on lutte contre le réchauffement climatique parce que là c’est le bordel !!!

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