Kepler 3712 B

A la recherche d’une cousine de la Terre, Kepler poursuivait pépèrement son exploration des confins de l’univers. Sur Terre, à la Nasa, les chercheurs cherchaient, analysant sans relâche les milliards de données et clichés transmis par ce paparazzi hyperactif de l’espace.

En ce mois de mai ensoleillé (le temps que la nouvelle fasse son chemin…), les mirettes de Jean-Claude, chercheur français travaillant pour l’oncle Sam, s’écarquillèrent ! Bécassine c’est sa cousine, une nouvelle Terre, une autre planète habitable !

A la suite de cette découverte, Jean-Claude s’est précipité (à l’époque) pour rédiger son rapport. Pour vous, nous nous en sommes procurés une copie dont nous avons extrait la substantielle moelle (et ajouté les notes manuscrites de Jean Claude) pour partager cette fabuleuse découverte : Kepler 3712 B #cestdulourd !

Sa position relative : Kepler 3712 B se trouve dans la zone habitable. C’est-à-dire à bonne distance d’une naine jaune, équivalente à notre soleil, ni trop proche, ni trop lointaine, condition sine qua none pour tout développement d’une vie sur cette nouvelle planète. De ce fait, les conditions de températures et de gravitation sont propices à ce qu’une forme de vie s’y installe. Evidemment, cette forme de vie, ça serait nous, quand nous aurons complètement détruit notre écosystème actuel (#çavaHIé).

Note de Jean Claude (NDJC #lerédacchef) : c’est bien beau tout ça, mais pour aller jusque-là bas, va falloir faire du blablacar avec des martiens, parce-que pour nous, les soucoupes volantes qui voyagent dans l’espace, c’est que dans les films !

Les conditions climatiques : Kepler 3712 B jouit de conditions climatiques idéales. Les matinées sont douces, les journées chaudes mais avec un peu d’air, les fins d’après-midi propices pour l’apéro, les soirées semblent un peu fraîches pour dîner en terrasse, mais cette fraîcheur est parfaite pour passer une bonne nuit. Ce n’est pas exactement le climat qui règne autour du centre AMES, mais ça s’en rapproche. D’autre part, les premières observations hygrométriques laissent penser que les précipitations sont suffisantes, mais pas abondantes. Avec cette température, ni trop élevée, ni trop basse, l’eau peut exister à l’état liquide, la rendant potentiellement exploitable. Sur deux semaines d’observation, une première conclusion s’impose, c’est nickel pour aller y poser les fesses de l’espèce humaine.

NDJC : c’est bizarre, ça me rappelle le climat des Alpes de Hautes Provence en France (NDLR : une précision utile pour des américains). Un peu plus et ça sentirait l’Henri Bardouin que papa aimait tant (trop ?!?).

La constitution de son sol et sa topographie: Kepler 3712 B dispose d’un sol rocheux. Sa dimension ne fait pas d’elle une géante gazeuse, mais plutôt une naine rocheuse (#mimimathy). L’analyse topographique des lieux révèle une diversité de reliefs intéressante : montagnes, plaines, falaises, gorges, bords de mer (NDLR : les conditions climatiques permettent l’existence d’une grande étendue d’eau). Cette diversité laisse supposer une activité sismique intense par le passé, peut être encore aujourd’hui #tektonikdesplak. D’ailleurs, à quelques kilomètres de la zone observée, on note une longue et profonde gorge s’étirant sur des kilomètres, débouchant sur une vaste étendue d’eau fermée, autrement dit ; un lac (en langage terrien).

NDJC : Je ne vais pas me répéter à chaque fois, mais la ressemblance est troublante ! La faille que j’ai pu observer est très similaire aux gorges du Verdon dans laquelle nous allions pique-niquer autour de charcuterie et de fromage quand maman était enceinte.

Les ressources naturelles : tout porte à croire que cette surface dispose des ressources nécessaires pour abriter la vie humaine. Si à ce stade il est impossible d’identifier avec une grande certitude ce qui peuple la surface de cette planète, il y’a fort à parier qu’un écosystème complexe dynamique composé de plantes, d’animaux et de micro-organismes s’est installé durablement. Si nous n’en sommes qu’à l’état des suppositions, nous pouvons néanmoins penser que l’Homme pourra bénéficier des ressources de ce nouvel habitat.

NDJC : si en plus on découvre sur Kepler 3712 B des oliviers qu’on trouve en abondance dans cette fameuse région française, je me les coupe, je les cuisine et je me les mange ! #rognonsblancssauceBBQ !

Traces de civilisation ? Kepler 3712 B n’est pas uniquement une terre habitable, c’est probablement une terre habitée ! De nombreux indices d’une civilisation extra-terrestre développée (à première vue)  sont disséminés. Pour décrire ces lieux, je vais volontairement utiliser une terminologie familière, mais simplement pour évoquer la ressemblance frappante avec notre propre civilisation. On devine pèle mêle une ressemblance avec des villages en escargots perchés (ou non) aux sommets de montagnes, d’anciennes forteresses, des ports de plaisance, des lieux de cultes, des terrasses de bistrots, des grandes places aménagées telles des Marchés de pays. Est-ce qu’une civilisation habite encore les lieux ? La question mérite d’être posée ! D’autant qu’à certaines heures, de certains jours et dans certains endroits, j’ai pu observer un pic d’activité avec des regroupements de ce qui s’apparente à une espèce animale #petitshommesverts.

NDJC : et pourquoi pas de mecs qui jouent aux cartes en prenant l’apéro ? Et aussi un camion à pizza au feu de bois ambulant ! Il va falloir que je continue mes observations….

En conclusion : les premières observations nous permettent d’espérer une nouvelle découverte majeure dans l’histoire des observations spatiales. A ce jour, nous ne connaissons aucune planète sœur de la Terre dans notre système solaire. S’il semble encore prématuré de parler d’une terre habitable, de nombreux indices laissent à penser que de plus amples observations pourraient nous amener à envisager une colonisation future de cette planète.

A ce rapport, je joindrais également les clichés pris par notre sonde Kepler pour étayer mes premières observations.

NDJC : Ayant observé le premier cette planète, je souhaite qu’elle soit connue sous le nom de Sigonce 3712 B, en raison de la troublante ressemblance qu’elle entretien avec la région entourant ce village dans lequel je passais mes vacances étant plus jeune.

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