Jésus revient

Nous remontons les traces de Jésus à rebours de sa vie. Après les souffrances de la Via Dolorosa, nous partons pour une excursion à Bethléem, pour les doux moments de son enfance, en Palestine.

Busy, busy

Bethléem. L’église de la Nativité, autre lieu saint du christinianisme. Nos deux premières tentatives pour accéder à la grotte de la nativité se soldent par un échec. Deux heures de queue pour y entrer, très peu pour nous. En nous promenant dans le dédale de grottes qui l’entoure, une porte en bois percée de deux trous nous permet d’apercevoir la grotte, un placebo. Entre nos tentatives, nous visitons la Milk Grotto. Alors que Jésus tétait sa mère, le maladroit laissa échapper quelques gouttes du saint breuvage (humour). Rouge à l’origine, la roche devint blanche par endroit…sceptiques.

Au moins, en faisant des allers et retours entre l’Eglise et la ville, ça nous permet de découvrir la vieille ville et son marché typique. Comme à Jérusalem, les rues sont pavées, tarabiscotées, ici aussi l’histoire est longue…Et puis, en traînant un peu à droite à gauche, nous rencontrons les Palestiniens, des gens d’une gentillesse infinie.

Pour notre ultime tentative, c’est le tout pour le tout ! Feignant d’être benêts, nous demandons au gardien si, par hasard, nous pouvons entrer par la sortie, des fois que…Nouveau miracle (non reconnu par l’Eglise celui là) ! Le gardien nous autorise à l’utiliser comme telle ! A l’inverse du tombeau du Christ, nous approchons de très près l’étoile à quatorze branches marquant son lieu de naissance! Dans la grotte, les uns claquent la bise à l’étoile, d’autres entonnent des chants à sa gloire, l’acoustique est bonne faut dire.

Retour en Israël

Faire la navette entre Israël et la Palestine, c’est directement être confronté aux tensions. Pour s’y rendre, premier contrôle, on montre les passeports aux militaires passant dans le bus, drôle d’ambiance. Mais ce n’est rien en comparaison du retour en Israël par le tristement fameux mur de séparation. Qu’il est étrange de voir ce mur serpenter pour séparer ces deux entités. Ca fait mal au cœur de voir qu’aujourd’hui encore les hommes ne tirent pas les leçons de l’histoire. L’avantage, c’est que ce mur se transforme en tribune pour les artistes, l’art y pullule, mince point positif. Se retrouver face à une tourelle, un mur de 5 mètres de hauts et des barbelés, vraiment bizarre ! Pour nous, le passage du checkpoint se fait sans problèmes, nous sommes européens. Pour les palestiniens, c’est une autre histoire, présenter les papiers, les autorisations, faire face aux regards méfiants des soldats de Tsahal, quelle vie !

Bethléem est une voisine, une cousine de Jérusalem, les deux ont une histoire commune avec quelqu’un d’assez célèbre ! Dans l’une comme dans l’autre se promener est un vrai plaisir. En revanche, quand il faut rentrer, la confrontation avec la réalité est assez brutale.

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