Shalom !

Tel-Aviv, Jaffa, deux noms, mais une seule et même ville, Tel-Aviv, c’est clair ? Non ?!? Une petite explication s’impose. Des deux, Jaffa est la plus ancienne, son port était connue dès l’Antiquité. Créee en 1909 au milieu des dunes, Tel-Aviv va connaître une expansion rapide qui l’amènera à absorber Jaffa. Aujourd’hui réunies, Tel-Aviv et Jaffa sont comme les deux faces d’une pièce, différentes, mais indissociables.

Coté pile Tel-Aviv, l’israélienne

Tel-Aviv, c’est une palette d’ambiances dans laquelle on puise selon son humeur. Bobo et détendue à Neve Tzedek, plus ancien quartier de Tel-Aviv. Arty et besogneuse avec ses ferrailleurs à Florentine. Traditionnelle dans le quartier Yéménite et le Marché du Carmel qui le borde. Détendue dans la rue Nachalat Binyamin et son marché d’artistes plus ou moins fêlés. Sophistiquée sur le front de mer chic et sportif. Peu importe son humeur, on se sent à l’aise à Tel-Aviv. D’autant qu’ici, la météo est un allié. Bien sûr, elle est toujours capable d’un petit caprice, mais les ¾ du temps elle joue en notre faveur. Heureusement, parce qu’avec une plage aussi grande, s’il faisait moche, ça serait Boulogne sur Mer, moins kiffant ! Dans les rues, une atmosphère de vacances flotte dans l’air, pour nous c’est évident, mais en pleine semaine les gens bossent, en théorie ! Dans les rues, aux terrasses des cafés et des restaurants, les boutiques, à se demander si quelqu’un bosse ? A n’en pas douter, la mer apporte ce petit côté balnéaire à Tel Aviv, une ville où il fait bon se promener.

Coté face, Jaffa l’arabe

Si les maisons de style Bauhaus de Tel-Aviv n’affichent même pas une centaine d’années, les constructions de Jaffa font exploser la moyenne d’âge. La moindre pierre sur laquelle on s’assoit est plus vieille que la plus vieille de vos arrières grands-mères ! Jaffa, c’est l’histoire ! Ses rues, ses bâtiments, le port, tout est d’époque, ou presque. En ces temps reculés, ils avaient le chic pour créer des dédales de rues, aujourd’hui, nous adorons nous y égarer, découvrir des recoins, ressentir le pouls de la ville, un peu à l’écart des touristes. Car sur le port, ce n’est pas loin d’être la cohue. Quand l’appel du muezzin résonne, forcément, on se dit que nous ne sommes plus dans le même pays, mais si, c’est carrément la même ville. La nuit arrivant, l’ambiance ne retombe pas d’un poil, c’est tout l’inverse. Sur le front de mer en retournant sur Tel-Aviv, pas un pouce de pelouse n’échappe aux familles arabes venant y faire leur pique-nique, mais attention, un très sérieux. Barbecue portable de sortie, glacière XXXL aussi, ça chauffe !

Sur la tranche, du houmous, des falafels, des pâtisseries,…

Après la disette de l’Afrique, ce pays est un piège ! Tel-Aviv/Jaffa recèle toutes les perles de l’orient ; des falafels, du hoummous, des pâtisseries, nous faisons extrêmement attention de ne pas en abuser pour ne pas revenir obèses, mais c’est dur de résister, très dur…

Tel-Aviv, c’est une prise de contact avec le pays. Douceur de vivre, soleil, bonnes tables, nous sommes très loin de tous les problèmes. D’ailleurs, c’est pour cela que la ville est surnommée « la bulle », à l’intérieur, tout cela nous semble très lointain.

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