Slow down, you’re here

Ce slogan, nous avons faillit ne jamais le voir. Ayant réservé et payé notre ferry, pas d’autre option que d’attraper celui de 9h30. Avec à peine 1h20 de route devant nous, nous pensions que notre décision de partir avec 2h30 d’avance était empreinte de sagesse. Mais, un invité non désiré a faillit gâcher tous nos plans, le traffic jam. Yanouchka est comme ses proprios, être dans les bouchons ça l’échauffe. Heureusement, Célia, l’habile co-pilote, trouve les ficelles pour nous tirer de ce guêpier. Finalement, nous nous présentons avec vingt minutes d’avance sur l’heure d’embarquement.

Géographiquement proche d’Auckland, Waiheke Island n’en dégage pas moins une atmosphère bien distincte. Ici, tout est calme, tranquille, exactement ce qu’il nous faut après le stress des bouchons.

Avec ce rush, nous n’avons pris ni petit déjeuner, ni même une collation. Dès les bagages déposés au Kina Backpackers, nos estomacs retrouvent leurs esprits. Et ils ont faim ! A deux pas de là, Wild on Waiheke s’occupe de satisfaire nos appétits. Les burgers sont tellement énormes qu’ils suffisent à remplacer tous nos repas de la journée. Pour assouvir notre soif, deux bières maison. En même temps, avec la sortie qui nous attend, mieux vaut partir l’estomac plein…

On ne sait jamais, dans ce réseau de souterrains de la seconde guerre mondiale, sans éclairage, on pourrait ne jamais ressortir. A l’Est de Waiheke, la Nouvelle-Zélande s’est dotée d’un dispositif de défense pour contrer toute velléité de débarquement japonais et protéger Auckland. Longtemps laissé à l’abandon, ce complexe vit aujourd’hui grâce à la volonté de quelques passionnés. Cependant, bien des efforts restent à fournir pour redonner au lieu son aspect d’origine. Plongés dans la pénombre du tunnel dès le premier coude passé, seule l’éclairage de nos torches permet de nous guider. Pas de bruit, seul un halo de lumière, s’en est presque inquiétant. Petit à petit, on se prend au jeu, curieux de découvrir le maximum de ce réseau.

Sortis de stonny batter, nous repartons sur les routes sinueuses de cette partie de l’île. Ici, seuls quelques maisons et vignobles se partagent les terres. Man’o’War en est un. Perdue au milieu des collines sans voisins ni vis-à-vis, cette petite maison fait office de boutique et de salle de dégustation. Ni une, ni deux, nous prenons la tangente. Par chance, la dégustation est offerte. Pourquoi se gêner ? Encore une fois, des bons vins, bien nés, équilibrés. Pas suffisant cependant pour partir avec une bouteille.

Entre l’Est et l’Ouest, le contraste est saisissant. Le premier est presque désert, le second beaucoup moins. Oneroa en est une bonne illustration. Ville principale de l’île  boutiques, cafés, restaurants et galeries s’y bousculent! Attention toutefois, pas de surmenage ici, tout est sweet as, tranquille, no rush.

La fin de notre séjour approchant, nous nous sommes mis en tête de fêter cet évènement dans un restaurant kiwi, un bon tant qu’à faire. Mudbrick est l’heureux élu. Il s’agit du restaurant du vignoble du même nom, le cadre semble autant réputé que sa cuisine. Quand nous nous y rendons pour réserver, ce n’est qu’un avant goût, mais la bâtisse toute en briques nous charme déjà, et de l’autre côté, la Sky Tower. En plus, un serveur français, Gwen, prend juste son service. Non seulement l’accueil est chaleureux, mais il est arrosé. Il nous invite à tester quelques uns des vins de la maison, il nous gâte ! Après un tour à Rocky bay et un ultime aller retour pour Oneroa, nous rentrons à l’auberge nous préparer.

Tout beau, tout propre, l’évènement est assez rare pour mériter cette petite attention. Quand nous arrivons à 19h, le restaurant est désert, seule une autre table partage la salle. La nuit est déjà bien tombée, cette fois, les lumières d’Auckland scintillent, magnifique perspective pour un superbe dîner. Difficile de tout décrire tant les plats sont recherchés. Mais nous pouvons en témoigner, les crevettes Kataifi, le Ora king salmon, le snapper, l’agneau mérinos des alpages et la tarte à la rhubarbe déconstruite, tout était délicieux, chaque bouchée un plaisir. Et pour s’accorder au mieux avec les mets, chaque verre de vin était soigneusement choisi. Gwen nous a fait goûter à peu près tous les vins de la maison, histoire que nous trouvions la meilleure association possible.

En comparaison, le marché d’Ostend du samedi matin est un peu moins raffiné. Cependant, il nous permet de prendre un bon petit déjeuner avant de réembarquer pour le continent (l’Ile du Nord) et nous diriger vers Turangi notre dernier plan HelpX.

Une réflexion sur “Slow down, you’re here

  1. je vous mets le 1er message de ce post! Parce que ce n’est pas bon pour le moral quand on commence à mettre « dernier » devant les noms et événements…comme la France qui s’est pris 1 derniere raclee par les tous noir! Bises

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