Une journée à la plage

C’est devenu une habitude. Quand nous plions bagage, le ciel salue notre départ à sa manière : nuages et pluie ! Sûrement la tristesse de voir ces sept semaines de bon temps à Sunny Otaki s’achever.

Attentifs aux chaudes recommandations de Jenny et Mike, nous mettons le cap vers Kairakau beach. Paysages de pâturages et de collines défilent devant notre pare brise fissuré. Encore un coup de ces maudits routiers qui aux volants de leurs camions s’amusent à éjecter à tout va des cailloux, que dis-je, des rochers! Et il a fallu que ça nous tombe dessus…

Arrivés à bon port, la vue est splendide. A l’horizon,  pas de terres, pas de moutons, rien que le ciel bleu se prolongeant dans les reflets de la mer. A cette heure de la journée, le ciel est brûlant de ses derniers rayons de soleil. La lumière est à peine suffisante pour monter la tente, il était moins-une ! Passés maîtres dans l’art du montage de tente, sardines et mâts sont installés d’un tournemain. On pourrait la monter les yeux fermés ! L’ouverture face à la mer, c’est notre balcon sur le paradis. Un moindre mal, car le confort de notre couche est rudimentaire, voir inexistant. Un documentaire regardé sur l’ordi et nous postulons à une bonne nuit de sommeil. La lune a pris le relais du soleil, satellite parmi les étoiles, elle étincelle.

Quand ce n’est pas un caillou qui nous transperce les côtes, c’est le froid polaire qui nous réveille en pleine nuit. Plutôt en début de matinée, déjà les premiers rayons de soleil percent, le jour se lève. En l’espace d’une nuit, le ciel aura revêtu ses plus belles nuances de couleurs, nous en aurons été les spectateurs, au prix de quelques cernes.

Quand Jane & Brian viennent « frapper à la porte » vers 9h30, nous sommes frais comme des gardons. Pas avare de bonnes intentions, Jenny nous a envoyé deux anges gardiens, chargés de veiller sur nous. Hasard ou coïncidence, un de nos pneus est à plat, nous les mettons déjà à contribution.

Au delà de ce léger poil à gratter, notre journée sera des plus agréables en leur compagnie. Pour commencer, Brian nous mène à son terrain de jeu favori. Une colline aux pentes abruptes (inclinés à plus de 45° !!) qu’il grimpe en courant tous les jours. Monter en marchant n’est déjà pas chose aisée, au triple galop, même pas en rêve ! Aujourd’hui, Il fait une entorse à son entraînement, il reste sur vitesse lente. Du sommet, la vue sur l’océan, le village et les terres alentours est imprenable.

Déjà, l’heure du déjeuner sonne. Lucky people, ils nous invitent à partager leur repas. Au menu s’affichent poisson fumé fraîchement péché, quelques pommes de terre et une divine part de gâteau Banane-carrot, le tout arrosé d’un Château Tracey, exquis ! Quand nous partons pour une balade digestive avec Jane, Brian nous a déjà quitté pour aller veiller sur son troupeau de moutons.

Comme l’eau du ruisseau que nous longeons, le temps s’écoule. Après cette marche, c’est l’heure de reprendre la route, derrière nous encore d’autres good kiwis.

2 réflexions sur “Une journée à la plage

  1. coucou super la nuit au pied de la mer apres ce n’est pas grave le confort vous l’aurez une prochaine nuit l’experience est bien groos bisousssssssssssssssss

  2. 7 semaines! Punaise, ça file à une vitesse de dingue!
    Dur de faire la même chose en France
    Ils ont parlé de nouvelles Zélande en France: le mariage gay y a été aussi adopté par le parlement kiwi.
    N’oubliez pas de réparer votre roue crevée…j’ai déjà eu le problème au Burkina Faso avec 2 crevaisons successives…mais bon c’est l’Afrique.

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