Tasting pizza around NZ

Après quelques tergiversations, nous nous sommes décidés, il y aura un kiwi contest ! Ne manger qu’une seule malheureuse pizza pendant un séjour pouvant durer un an, pas possible. A l’unanimité, nous avons donc décidé d’organiser le concours ici. A l’issue de celui-ci, la vainqueuse sera reversée dans le classement mondial.

Ristorante Pizzeria Da’Toni, testé le 28 septembre 2012.

N°5 Pizza Da'ToniPremière ! Après une journée à se pâmer devant la beauté de la Nouvelle-Zélande, finir sur une note de gastronomie italienne, ça le fait. D’autant que la veille nous avions pris soin de vérifier la réputation de notre restaurateur du soir Pizzeria da’Toni.

Le cadre : Quelques tables ornées de nappes à carreaux rouges et blancs, des photos «made in Italy» aux murs, et un four posé juste en face de la porte d’entrée, rien de bien excitant dans tout ça. Transformer une boutique de fringues en restau, pas évident.

Les pizzas en concours : pour Célia une pizza plutôt originale, la Ricotta-spinach (tomate, mozzarella, épinard et ricotta). Pour Nico, un choix plus basique, mais labellisé «pizza kiwi», une Chicken-bacon (tomate, mozzarella, poulet et bacon).

Le verdict : Devant son four, Finne s’est démené pour préparer nos pizzas et les cuire dans son joli petit four. Sa fille de 12 ans nous les sert, la sanction va tomber…La pâte est fine, goûteuse, bien cuite, ni trop croustillante, ni trop molle…Mais c’est à peu près tout, car la garniture, elle, n’assure pas. Si celle de Nico s’en sort sans trop fanfaronner, pour Célia cela tourne presque au fiasco. Pas assez de sauce tomate, peu de mozzarella, des épinards un peu secosses, seule la ricotta tient un peu la route. Les commentaires postés sur Trip Advisor nous ont induit en erreur, nous pensions manger une bonne pizza, elle était moyenne, voire médiocre, dommage (surtout vu le prix).

Notre conseil resto : à Te Anau, les restaurants italiens se tirent la bourre (un d’entre eux se vante même d’être le seul restaurant italien de la ville), la concurrence n’est pas saine. Pour une fois, n’écoutez pas votre estomac. Prenez votre billet pour la séance de 18h au cinéma du coin et visionnez Ata Whenua, un très beau film sur le Fiordland. Pendant que le film régale vos pupilles, les petites bulles d’un crushed pear cider (un poiré de chez Monteith’s) régaleront vos papilles.

Poppa’s pizza, testé le 3 octobre 2012.

N°1 Meat lover Poppa's PizzaOn remet ça ! Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’on remette le couvert (à pizza bien sûr)! Alors que nous descendions Albany Street à Dunedin, nous nous retrouvons presque nez à nez avec les pizzas de chez Poppa’s Pizza, impossible de ne pas céder à la tentation.

Le cadre : dans cette petite baraque, pile en face de la fac, Poppa’s joue à fond l’ambiance djeun’s branchés. Affiches de soirées étudiantes, écusson de la Scuderia Ferrari, sièges de fabrication artisanale, l’endroit est exigüe, mais chaleureux.

Les pizzas en concours : nous avons joué les meat lover sur ce coup là, pour Célia une Hott’entot (piments verts, poivrons verts, pepperoni, oignons), et justement pour Nico, une Meat Lover (pepperoni, salami, jambon, tomates et sauce barbecue). La formule Lunch time nous va bien, une pizza format réduit avec un coca, un bon compromis pour ce goûter (il est à peu près 17h30).

Le verdict : la première bouchée aura suffit pour nous faire oublier celle de Te Anau ! Avec sa pâte délicieusement moelleuse,  épaisse, sa cuisson parfaite, sa texture, son goût, le paton pétri par les équipes de Poppa’s nous enchante. En plus de cela, la garniture s’est mise au diapason de sa complice. Cela ne déborde pas, mais presque. Pas un seul centimètre de notre pizza n’est recouvert d’un morceau de quelque chose. Malgré sa (relative) petite taille, il faut un bon appétit pour ne rien gâcher. Mais, et c’est bien connu, la taille ne fait pas tout. Le goût est lui aussi de la partie. Nous sommes calés et enchantés !

Notre conseil resto : rien que pour avoir l’occasion de venir prendre quelques en-cas chez Poppa‘s, nous nous serions bien réinscrit à la Fac, juste en face.

The hot rock gourmet pizza pasta bar, testée le 29 novembre 2012.

N°4 Miniscule pizza de THRGPPBIntro : plus d’un mois de disette pizzaistique, le temps est venu de se trouver une pizzeria. Entre temps, nous nous sommes concoctés deux pizzas, pour tenir bon. Hors-concours bien sûr !

Le cadre : en dehors del’enseigne en lettres de feu clignotantes, rien. L’intérieur est impersonnel, sans originalité, fonctionnel, pas plus. Dans une première salle, un comptoir pour une mousse, dans la seconde, grande salle avec baie vitrée (donnant sur la route SVP) et tables en bois alignées, pas folichon.

Les pizzas en concours : ce qui n’est pas dans la déco est dans la carte. Alléchante, originale et faisant la part belle aux produits du terroir, elle nous rend le choix difficile. Pour Nico, une Southern Man (chorizo et pepperoni de Blackball, bacon, roast beef, oignons rouge et champignons). La proximité de la mer guide le choix de Célia, une Upstream (saumon fumée maison du Marlborough, avocat, cream cheese, câpres, citron, parsemée de ciboulette et de aneth). Comble du must, on choisit même la taille, small pour Célia (22 cm), large pour Nico (30 cm).

Le verdict : quand la pizza de Célia arrive, c’est Passe-Partout habillé en XXXL qui se présente. La pizza nage dans cette assiette. Quand à celle de Nico, elle est juste normale. Nous nous attendions à beaucoup plus grand, surtout au vue du prix. La présentation est ratée, passons à la dégustation. La pâte est très bonne, fine mais pas trop, le goût du pain chaud s’exhale à chaque bouchée. L’autre bon point, la générosité de la garniture, tellement bien fournie qu’elle est bombée. Au niveau des saveurs, les avis divergent. Celle de Nico,  « pure viande », est très bonne, la qualité des produits est indéniable, le goût affirmé. Pour Célia, c’est moins enthousiasmant. Elle manque de raffinement, c’est bon mais sans plus. Si une pizza à la viande peut se permettre de manquer un peu de raffinement et d’harmonie, au poisson, l’écueil est fatal.

Notre conseil resto : allez boire une bière ! A The Free House, une église reconvertie en bar (blasphématoire ?) le choix de bières locales à faire pâlir un teuton un jour d’Oktoberfest n’est pas le seul atout. Pendant la dégustation, Stefano’s, le proche pizzaiolo, se charge de livrer ses pizzas gigantesques à votre table, ça a l’air yummy !

Cortado, testée le 14 janvier 2013.

N°3 Seafood pizzaIntro : s’engloutir 71 kilomètres à pieds, ça ne remplit pas un estomac. En plus, le 14 janvier c’est notre anniversaire, celui d’une année de voyage. Pleins de bonnes intentions, nous voulions manger local, les fameuses moules vertes du Marlborough. Malheureusement, le raz-de-marée est passé, finito. On se rabat sur une valeur sûre ; pizzas !

Le cadre : à défaut d’être vraiment à notre goût, la déco est soignée. Noir et blanc, les lustres, le bar, le miroir, tout est dans les tons. Malgré tout, nous préférons la vue sur le front de mer, juste de l’autre côté de la route.

Les pizzas en concours : la proximité de la mer ne fait pas dévier Nico de sa tradition, de la viande, toujours de la viande ! C’est donc naturellement qu’il choisit une Carnivores (pepperoni, salami, jambon, poulet, sauce barbecue et mozzarella), pour Célia c’est une Seafood (calamars, moules, crevettes, saumon fumé, mozzarella, persil). Avant même de commander, nous avons quand même zieuté la pizza de notre voisin pour être sûr que le prix en valait la peine.

Le verdict : nos yeux brillent devant le festin qui se profile. Les pizzas servies sur des planches en bois, ça fait tout de suite bonne impression, les premières bouchées confirment ce feeling. Encore une pâte fine, encore une très bonne. Moelleuse et croquante à la fois, malgré le poids de la garniture, elle ne s’affaisse pas. Pourtant, il y aurait de quoi ! Viande, viande, viande, la sauce barbecue fait office de légume, Nico exulte. Célia se régale aussi, à un détail près, le calamar, un peu trop spongieux. Notre nouvelle ligne de conduite a payé, dorénavant, pas de pizza sans les voir au préalable. C’est réussi, car nous n’avons pas été déçus, ni par la taille, ni par la qualité, nous nous sommes régalés. En plus, le petit verre de riesling accompagnant nos pizzas s’est montré à la hauteur de l’évènement, une soirée réussie.

Notre conseil resto : Irina la top-modèle serbo-croate la nuit, et serveuse le jour n’étant plus là, certains décideront peut être de passer leur chemin. Dans ce cas, foncez chez Nelson Ranger Fishing Co. Ltd pour un fish’n’chips  dont tout Tombstone backpacker raffole!

La Casa Romana, testée le 24 mars 2013.

N°2 VenisonIntro : chez les Tracey, le weekend commence dès le mercredi soir. Alors le dimanche, quand ils reviennent d’une partie de pêche ou d’une sortie en kayak, c’est easy eating, pas de prise de tête. Ce dimanche n’échappe pas à la règle, direction le restaurant, et comme nous sommes là, nous avons le privilège d’être leurs invités.

 Le cadre : roumain, ancien comptable et propriétaire d’une pizzeria aux antipodes, s’en est assez pour un seul homme. Dans tout ça, Dragosh et sa famille n’ont pas eu trop de temps pour se pencher sur la déco. Photos et objets de famille sont les seuls artefacts qui viennent égayer les murs de ce resto qui se veut avant tout fonctionnel.

Les pizzas en concours: la Trinité, revisitée. Au nom de la Margherita (tomate, basilique, parmesan, huile d’olive, mozzarella), de la Venison (salami de gibier, champignon, aubergine grillée, poivron et mozzarella) et de l’italiano (salami italien, champignon, olive, mozzarella), Amen.

Le verdict : Ici, pas de sauce insipide à base de tomates de Russie ou d’aubergines grillées venant du Groenland, non ! Du jardin à la cuisine, les légumes n’ont que quelques mètres à franchir pour se plonger dans la marmite ou se jeter sous la lame du chef. Sur ces pizzas de composition assez simple, les légumes sont l’atout charme, saveurs et fraîcheur se révèlent dès les premières bouchées, les salamis se contentant de relever subtilement l’ensemble. Fine et moelleuse, la pâte se fait discrète,  se limitant à un second rôle bien joué. La cuisson au feu de bois complète cette symphonie sans fausses notes. Si nous n’étions pas invités, on en redemanderait…

Notre conseil resto : pains, pizzas, fromages, légumes, vins, liqueurs, Dragosh est adepte du fait main, fait maison. Ici, pendant que l’on attend sa pizza, on peut aussi remplir son panier. Le samedi matin, il organise même son propre marché sur le parking pour écouler quelques unes des ses spécialités. Parmi elles, on peut citer son pain aux pommes de terre et romarin, un délice.

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