Les contes de la crypte – Il fait trop chaud pour travailler

Encore une fois, cette semaine aura été exceptionnelle de beauté, pas un nuage, une température idéale, ça nous rappelle le Sud de la France !

Quand on n’a pas de tête…

…On n’a pas de moules vertes ! Pourtant, ce lundi devait être grandiose. En plus, Célia est en Day Off. Et oui, ça peut surprendre, mais tous les 6 jours nous avons un jour de repos. Le menu du midi est déjà choisit ; green lipped mussels. Dans ces contrées, la Perna Canalicula se part de son plus beau  vert à lèvres pour séduire les autochtones. Havelock est la capitale mondiale du mollusque. Pour les déguster, meilleur endroit, y a pas ! Sans barguigner, nous y filons, un peu trop vite d’ailleurs. A mi-chemin, la question de Célia fuse comme l’estocade, « Nico, tu as bien le porte monnaie ? ». Al Volapié, Manolete n’aurait pas mieux fait, à terre, anéantis ! Le larfeuille est resté à quai, dans la chambre, bien au chaud dans la poche du blouson, quelle mascarade ! Car là-bas, à part les moules, rien. Cet échec n’entame pas (trop) notre allant. Cap vers Renwick et ses vignobles ! Nous revoilà accoudés au comptoir…Revenir dans ces paysages, et essayer d’y découvrir la perle rare, c’est toujours un plaisir, gratuit quand on connaît les bons endroits !

A fond la forme !

D’ici, nous pouvons lire l’inquiétude dans votre regard. Rassurez vous, nous ne reviendrons ni obèses, ni alcooliques! Simple, ces écarts sont compensés par une bonne dose de sport. Pour la deuxième fois, nous rallions Bob’s bay en courant, 50 minutes sous un soleil de plomb, auxquelles s’ajoutent 20 minutes d’abdos / pompes et 10 minutes d’étirements. Nous tenterons même la piscine municipale, mais les gosses qui crient, qui courent de partout, qui plongent, qui nous cassent les pieds, pas une deuxième fois ! Surtout que sur la route, la police nous a mis le grappin dessus. Seule fois où nous sortons sans papier, banco ! Bon, l’interrogatoire tourne court. Un serial killer a la même voiture que nous en ville, mais nous ne correspondons pas au portrait robot. Nous repartons libres et pouvons continuer notre cure sportive. Casques sur la tête, gourdes remplies, nous enfourchons les vélos pour le Tour du Marlborough. De Picton une piste en gravier nous mène à Waikawa Bay, partie plaisancière de la ville. Petits et grands bateaux s’entassent par centaines à l’ombre des falaises. Nous poursuivons vers Karaka point, précédée d’une longue ascension. Ce ne sont pas les lacets du Mont Ventoux, mais personne d’autre que nous n’appuie sur les pédales ! Arrivés sur cette langue de terre, quelques trous témoignent de la présence d’un ancien village maori. Des preuves bien maigres ! Médor aurait bien pu y déterrer ses nonosses qu’on n’y verrait pas la différence! Plus bas, au pied de la falaise, les moules nous tiennent compagnie pendant notre contemplation des sounds, discrète compagnie. Le retour est tout en descente, le passage sous la flamme rouge se fera en douceur.

Il fait trop chaud pour travailler

Le soleil, le soleil et le soleil…Dis comme ça, ça fait rêver. Mais à un moment, cette chaleur assomme. A Lochmara, nous avons frôlé l’insolation. Une fois les mini pizzas, le taboulé, le maïs grillé et l’ananas de notre pique-nique engloutit, hummmpffffff trop chaud. Obligés de s’allonger dans le hamac…Et là, paf, le sommeil s’abat sur nous comme la misère sur le pauvre ! Nous n’avons pas vu l’après-midi passer. A peine s’il reste assez de temps à Célia pour son baptême de trempette !

Un cri dans la nuit

A Tombstone, l’équipe se compose de 8 HelpX. Par ordre, Il y a  Aline, la canadienne tatouée revenant pour la deuxième fois en NZ. Annalie, teenager allemande sortie du cocon familial pour se frotter à la vraie vie. Ben, le futur ingénieur allemand fan du Borussia Dortmund. Michelle, l’anglaise fan de whisky coca et de karaoké. David, un autre allemand, grand, blond, archétypique. Mais il y a aussi Rok, le slovénien avec qui nous partageons la chambre. Bordélique, fumeur, buveur et un peu oisif sur les bords, un cauchemar pour parents ! Malgré tout, on l’aime bien Rok, il est marrant, il lui arrive toujours des trucs abracadabrantesques. Surtout quand il part pêcher, jamais il n’attrape du poisson, mais toujours une histoire drôle ! Avec du recul, même ses crises nocturnes sont comiques. De temps en temps, au beau milieu de la nuit, un cri étrange nous tire de nos rêveries, un cri en slovénien ! S’en suit une tirade, en slovénien toujours, puis de nouveau le silence. Nous pouvons alors retrouver le sommeil, sans savoir ce qu’il a pu raconter !

Comparatif des marchés

A chaque fois qu’un marché est annoncé, nous frétillons à l’idée d’y dénicher quelques spécialités. Pendant notre séjour, c’est deux pour le prix d’un, celui de Picton et celui de Blenheim. Quelques stands de fruits et légumes, des bricoles à manger, des fleurs, ça ne casse pas trois pattes à un canard cul de jatte ! Ce dimanche après le marché de Blenheim, le Summer Beer Festival est organisé par le restaurant du vignoble Drylands. Vu le monde qui s’y presse, nous savons où va la préférence des kiwis. Cinq brasseurs épanchent la soif des amateurs, ça débite ! 4/ 5, ce n’est pas une note mais les brasseurs dont nous connaissons déjà les produits. Brew Moon est le seul manquant à notre tableau de chasse. Nous y remédions sans tarder ! Ces temps-ci, le token (la capsule de bière) est fort, un token = 2 dollars (soit 1,24 € chez vous). Il en faut 4 pour nos deux verres de bières. Par contre la musique, le soleil et toute la logistique, c’est la maison qui régale. Deux bières et demie plus tard (les matheux trouveront vite la somme dépensée), nous repartons pour notre tanière, reçus 5/5.

Un dernier pour la route…

Nous sommes lundi, journée des dernières. Dernier jour dans l’Ile du Sud, dernier jour à Tombstone, dernier jour à Picton,  dernier jacuzzi, dernier (et aussi premier) fish’n’chips dégoulinant de graisse du Nelson Ranger, une page se tourne. Demain, nous tournerons le dos à l’Ile du Sud. Pour ce dernier jour, Rok nous gâte en nous offrant une généreuse part de cheesecake maison du restau où il travaille. Aromatisé au Bayleys, elle ne fait pas long feu dans l’assiette, vraiment sympa ce Rok.

Voila, c’est la fin pour l’Ile du Sud, une soirée de détente avant d’embarquer mardi pour une traversée de 3h10 en ferry vers l’Ile du Nord, toujours avec Yanouchka, pour de nouvelles aventures.

Une réflexion sur “Les contes de la crypte – Il fait trop chaud pour travailler

  1. coucou j’espere que vous allez avoir du beau temps au nord. Vous etiez bien la bas avec le bon petit dej offert les petits oiseaux c’etait cool et agreable et le cri de Rok pas mal ça va vous manquer aussi lol gros bisous bonne route

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