Coquillages et crustacés

Ce qui réunit Santa Marta et le Parc Tayrona, c’est la mer. D’un coté nous avons la cité balnéaire, de l’autre le parc national, deux styles bien distincts.

Santa Marta est une cité très importante pour le pays. Située sur la côte atlantique, c’est ici que les espagnols ont établi leur première ville pour entamer ensuite la conquête de la Colombie. Pour nous, la ville sera aussi une bonne base pour partir à l’assaut de nos expéditions dans la Ciudad Perdida et le Parc Tayrona.

Aujourd’hui, Santa Marta est surtout populaire pour son coté balnéaire. Une spécificité nous a marqué dès notre arrivée, la ville est coupée en deux. Une partie de la ville est assez populaire et l’autre est un peu plus chic. Cette séparation apparaît de façon flagrante sur la plage, le sable n’est pas de la même couleur. Le sable gris et sale est pour les moins fortunés, le sable blanc et propre pour les plus riches.

Cette ville a du potentiel, nous voulons dire par là qu’elle pourrait être beaucoup plus belle. D’un coté nous avons des quartiers hyper sympas, bien entretenus avec des petites places où les bars et restau branchés se concentrent. De l’autre, des quartiers délabrés où les odeurs nauséabondes règnent. C’est dommage, car avec sa situation, elle pourrait être beaucoup plus attrayante. En effet, quoi de plus beau qu’un coucher de soleil en bord de mer. Celui auquel nous assisterons ici sera le plus beau.

En plus de se situer en bord de mer et d’offrir aux passants une balade où goûter à tous les petits snacks tipicos du pays, Santa Marta permet de rayonner aux alentours pour un peu d’aventure. La Ciudad Perdida tout comme le Parc Tayrona sont à proximité de la ville, c’est aussi un bel atout.  La Cité Perdue c’est fait, nous partons vers une aventure un peu plus soft, celle du Parc Tayrona. Après tous les efforts consentis, un peu de repos ne nous fera pas de mal. Dans ce parc, nous y venons essentiellement pour profiter des plages de sable fin et échapper à nos courbatures.

Quand nous pensons plage, nous pensons soleil et ciel bleu. Mais quand nous arrivons le matin du samedi 16, le temps n’est pas vraiment au beau fixe. Au lieu du grand ciel bleu espéré, c’est un plafond de nuages gris que mère nature nous a réservé. La garce ! Après la pluie lors de notre trek, les nuages pour notre repos, merci ! Avec ces somptueuses étendues de sable, c’est quand même un peu dommage.

Toutes les plages du bord de mer ne sont pas autorisées à la baignade. Et pour cause, à certains endroits les rouleaux venant s’échouer sont impressionnants, d’ailleurs de sinistres panneaux viennent nous rappeler les dangers de la baignade dans ces eaux agitées.

Les piscinas sont donc les seuls endroits où la baignade est permise. A proximité de notre hébergement, plusieurs s’offrent à nous, mais la plus spectaculaire, et la plus prisée, est celle du Cabo San Juan.  Cette crique de sable fin aux eaux turquoises est un coin de paradis pour plagistes avertis. Sur un rocher, une sorte de cabane a été installée et des hamacs accrochés. De cet endroit, non seulement le point de vue est somptueux, mais  en plus les hamacs sont confortables. Bercés par le bruit des vagues venant se fracasser sur la barrière de rochers protégeant le Cabo, pas sûrs que nous ne nous soyons endormis quelques instants.

De toute façon, quelques mégères américaines viendront nous rappeler que ces hamacs ne nous sont pas destinés. Puisque c’est comme ça nous partons, et laissons tous ces jeunes entre eux pour la fiesta, nous, nous cherchons le calme.

Au détour du chemin, nous le trouverons. Une petite crique minuscule, pas un chat, la baignade y est autorisée, que demander de mieux. Nous nous lançons, qu’elle est bonne, ni trop chaude, ni trop froide, al dente !

Après cette petite trempette, retour à notre suite luxueuse : hamac avec vue sur mer, et moustiquaire.  Dormir dans un hamac, ça fait aussi parti de l’expérience. Dans la Ciudad Perdida comme ici, nous avons expérimenté la nuit en hamac.  La première nuit, on cherche un peu sa position, mais les nuits suivantes, on connaît la chanson, les automatismes se créent. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas si mal que ça pour dormir, même si cela ne remplace pas notre futon.

Comme pour nous narguer, le soleil a décidé de se lever en ce dimanche matin, jour de notre départ. Mais comme nous ne sommes pas pressés, nous profiterons des quelques rayons de soleil pour faire une petite trempette, Célia, pas Nico.

Après cela, Go Back to Santa Marta. Le temps de nous délecter d’un ceviche de camarones et encore une fois de merveilleux jus de fruits colombiens et nous décollerons, direction Bogota, pour nos deux derniers jours en Colombie.

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