Telenovela antioquienia : la vuelta del Oriente (ep. IV)

En ce lundi 4 juin, nous retrouvons notre guide touristique favorite, Ana Victoria. Nous souhaitons à tout le monde d’en rencontrer une aussi sympa !

Avec ce tour, nommé la vuelta del Oriente, nous allons voir du pays. Toute la journée, nous rayonnerons autour de Medellín.

La fleur nationale colombienne n’est pas n’importe laquelle, pas le pissenlit ou le trèfle à trois feuilles mais l’orchidée. Et pour cause, le climat est propice à son épanouissement. Si pour nous,  garder une orchidée relève presque de l’exploit, pour les colombiens, rien de plus facile, elle pousse comme de la (belle) mauvaise herbe. Pour en observer quelques unes, la maison des orchidées à Fizebad est une étape incontournable.

Plus fort que Sésame ouvre toi, il y a Ana. En ce lundi, la maison est fermée pour entretien. Mais encore une fois, Ana sait faire preuve de persuasion. Et comme par magie, les portes s’ouvrent. Nous avons accès à ce que la maison a de plus beau, sa cour intérieure. Autour du patio, les orchidées se donnent en spectacle. Des dizaines d’orchidées, dont nous ignorions même l’existence de certaines, sont déployées sous nos yeux. Des formes variées, des couleurs éclatantes, nous rêverions d’avoir un tel jardin chez nous. Quel show ! Les mariages qui sont organisés ici doivent être somptueux. Une photo devant cette cour d’orchidées, ça doit avoir un autre cachet que sur le perron de la mairie de Vesoul.

Sur la route nous menant à Tequendamita, une halte rapide à El Retiro nous permettra de vous dégoter un endroit pour acheter le prochain buffet qui habillera votre salon.

Tequendamita signifie petite cascade. Et c’est bien connu, tout ce qui est petit est mignon. Nous avons en tête quelques exemples contredisant cette théorie (passe partout, par exemple), mais pour cette cascade, pas de doute c’est bien vrai. C’est presque sous estimé. Elle est vraiment magnifique ! Ses zigzags sur la roche et son débit puissant font d’elle une petite merveille méritant de figurer sur cartes postales. Le restaurant installé au pied de la cascade donne envie lui aussi. A tel point que nous y prendrons un jus de Lulo qu’Ana aura la gentillesse de nous offrir. A cette occasion, elle nous distillera quelques conseils pour commander des jus de fruits encore meilleurs que délicieux.

La vuelta continue en direction de la Ceja, où se situe la Finca de Luis Gui et Ana. A mesure que nous nous écartons de Medellín, la nature reprend ses droits et les zones urbaines sont de plus en plus rares. Nous nous étonnons encore une fois d’avoir une nature si verte et si varié. Cela ne fait que confirmer le fait que la Colombie présente un des écosystèmes les plus riches au monde.

Arrivés à La Finca El Jordan, nous tombons amoureux. Cette demeure d’un blanc immaculé que quelques touches de bleu viennent soulignées est une petite merveille. Ana nous fait faire le tour du propriétaire, nous achetons sans hésiter ! Enfin non, nous ne voudrions pas retirer ce petit coin de détente dont raffole Luis Guillermo et où ils se rendent chaque fin de semana (week end). Pour cause, au milieu des champs, entourés de ses chevaux, vaches et autres animaux, difficile de ne pas être relax.

Des Fincas, nous aurons encore l’occasion d’en voir sur la route, et même de s’y arrêter. A Quirama, nous verrons d’ailleurs comment sont exploitées ces grandes demeures. Transformées en centre de conférences et d’hébergement, cela leur permet de vivre une seconde jeunesse et ne pas tomber en décrépitude.

En la compagnie d’Ana, nous ne voyons pas le temps passer. Pourtant, l’heure de l’Almuerzo est venue. Encore une fois, elle se charge de nous inviter, nous sommes presque gênés. Une des grandes habitudes ici, c’est de déjeuner dans un centre commercial. D’ailleurs, il faut reconnaître que les restos sont plutôt de bonne facture.

Notre déj’ à Il Forno terminé, nous envisageons doucement le retour vers Medellín, il est déjà 15 h, le temps file !

Vous nous excuserez, mais malgré notre étape à Carmen, spécialisée dans la vaisselle peinte à la main, nous ne ramènerons aucune assiette souvenir, ça casserait dans le sac à dos. Nous savons que ça vous brise le cœur.

Sur le chemin du retour, nous aurons tout le temps de profiter encore une fois de la beauté de l’arrière pays. Sur ces routes sinueuses, nous nous délectons de la nature verdoyante et de ses reliefs vallonnés. Heureux propriétaire celui qui possède une finca dans ces paysages.

Un bref passage près de l’aéroport pour admirer l’atterrissage des avions sera notre ultime étape avant d’aller faire une petite pause suite à cette riche journée. Autour d’une limonada de coco, nous continuerons à échanger avec Ana, un vrai plaisir de discuter avec elle. Et au prix d’une volonté incroyable, nous arriverons même à l’inviter, mais il faut insister !

Lors de notre première soirée en sa compagnie, nous avions eu un aperçu de la gentillesse et de la générosité d’Ana. Cette journée n’aura fait que le confirmer. Plus nous passons du temps en sa compagnie, plus nous apprécions Ana, sa personnalité.

Le temps passe très vite, il est maintenant l’heure de nous séparer, nous nous donnons rendez-vous mercredi.

2 réflexions sur “Telenovela antioquienia : la vuelta del Oriente (ep. IV)

  1. super les orchidées c’est trop beau on aimerait bien avoir un jardin tel que celui que vous avez vu gros bisous et à très bientot

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