Telenovela antioquienia : Premier contact avec Medellin (ep. II)

Plus qu’une ville agréable, Medellin fut pendant deux ans la scène favorite de la petite Célia pour ses exploits en couche culotte. Un must à ne pas rater.

Après la chaleur de Santa Fe, nous voila télé-transportés dans le quartier du Poblado. Les motos taxis et comida rapida ont laissé place aux 4×4 et restaurants branchés, nous sommes dans le quartier chic de Medellin. Dans ce barrio, même les auberges de jeunesse sont top niveau. Rendez vous compte, la notre a un toit faisant office de terrasse, en plus de la PlayStation et de l’écran plat, nous pouvons profiter du jacuzzi, énorme !

L’organisatrice en chef de ce voyage ne laisse rien au hasard. Le premier samedi de chaque mois à lieu le marché San Alejo où les artisans viennent y proposer toutes sortes de produits « tipicos », nous y sommes, right time, right place, trop forte la Célia ! Une fois de plus, nous constatons l’amabilité des colombiens. Alors que nous demandons notre chemin, une jeune femme répondant au doux prénom de Nancy, se propose de nous accompagner ; carrément ! Elle est aimable, nous pose des questions, donne des conseils, a-t-on déjà vu ça à Paris ?

Une fois arrivés sur le marché, nous faisons le tour des popotes. C’est coloré, varié, mignon, des enfants aux parents, impossible de ne pas y trouver son bonheur. D’ailleurs, sans un peu de retenue, nous serions très très très chargés. Mais comme nous portons notre maison sur le dos, la retenue vient plus vite. Comme si une tentation ne suffisait pas, à deux pas du marché, se trouve le passage Junin, avec en son sein une galerie d’artisanat colombien. Entre ces deux lieux de shopping, impossible que nous ne trouvions le souvenir idéal à rapporter à nos proches : un t-shirt aux couleurs de la Colombie, une boule à neige (sans neige) de San Agustin, un porte stylo en osier, bref, le meilleur du must. En revanche, il ya un souvenir que nous ne pourrons pas emporter ; l’empanada argentinas de Versalles. Tellement bonne qu’elle aurait méritée que nous en ramenions à tout le monde, mais pas possible, désolé !

Requinqués par cette empanada du tonnerre et un jus de fuit fraîchement pressé, c’est vers la Plaza Botero que nous nous dirigeons. Un incroyable lieu d’exposition où les bourrelets les plus célèbres trônent devant le Palacio de la Cultura. Quelle brillante idée que de faire profiter le public des réalisations si typiques de Fernando, et avouons le, ça a un autre charme que les colonnes de Burren ! A voir le monde, petits et grands, réunis sur cette place, il ne fait aucun doute que nous ne sommes pas les seuls à adorer ces 23 statues de bronze.

Le monde, voila quelque chose qui nous ramène à la réalité urbaine. Dans Poblado, c’est une gentille foule bien éduquée qui anime les rues. Dans le centre, c’est une foule bruyante, braillante et grouillante qui se charge de nous sortir de notre petit cocon. Petits campesinos que nous sommes, ça nous fatigue la tête et les nerfs. Il est temps de faire un petit crochet par chez nous.

Arrivés dans notre cocon, une mission nous incombe : entrer en contact avec Ana Victoria. Who’s that girl ? Pour le savoir, il faut remonter très longtemps en arrière lorsque le papa de Célia travaillait ici, avec Ana Victoria. C’est donc une amie et ancienne collègue du padre que la nouvelle technologie nous a donné la chance de rencontrer. Un petit coup de fil plus tard, et voila la Señora devant notre Hostel.

D’un simple regard elle reconnait la petite blonde qui jadis babillait avec son accent paisa plus que paisa, faut croire que la petite Célia n’a pas changé. Ana Victoria se charge de nous emmener vers la minute émotion. Envigado, ancien lieu de résidence des parents de la petite mona, sera notre destination. Devant l’urbanisacion Gascuna, il faut la persuasion d’Ana pour dérider le gardien et nous laisser entrer. Dans ces résidences surveillées, si vous n’avez pas de contact à l’intérieur, vous n‘entrez pas. Grâce à elle, la séquence émotion peut commencer. La maison, la piscine, ce ne sont plus sur des écrans que nous voyons tout cela, mais sous nos yeux, le passé remonte à la surface, émouvant.

Une rapide escale au pueblito paisa et nous rejoignons le logement d’Ana pour rencontrer Luis Guillermo, son mari, un homme extrêmement chaleureux. A eux deux ils forment un joli couple, tout en gentillesse et en chaleur humaine. Nous passerons le reste de la soirée à leurs cotés, en étant leurs invités, à raconter nos vies comme si nous nous connaissions depuis toujours, naturellement, un coup de cœur, incontestablement.

2 réflexions sur “Telenovela antioquienia : Premier contact avec Medellin (ep. II)

  1. Coucou les lulos,

    Emotion, émotion !

    Célia la mona tan linda preciosa, voilà ce que disait Anna Victoria quant elle voyait la petite Célia mais comme tous les colombiens d’ailleurs – Anna-Victoria n’a pas changé en effet et c’est une femme très chaleureuse

    L’urbanization gascuna non plus, ni la piscine, ni les jeux, ni la salle ou nous faisions les pinata pour les anniversaires de la monita tan hermosa

    Medellin, la ciudad de la eternal primavera

    Ave Maria pues quel viaje !

    Besos

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