Les chemins de la liberté

Après avoir parcourus 4994Kms à bord du train mythique du transsibérien, mais surtout après avoir vécu une expérience de savoir vivre en communauté extraordinaire, nous retrouvons Les chemins de la liberté.

Irkoutsk, vendredi 27 janvier, 7h30, MOINS 29°C.

On se rapproche de l’Asie, les têtes changent et cela nous rappelle qu’il est temps d’acheter nos billets de train pour la Chine (il ne passe qu’une fois par semaine ; on a intérêt à avoir de la place). Mission accomplie sans trop de difficultés (merci Kristina pour la traduction:-)).

Non sans peine, mais grâce à l’extrême serviabilité d’un russe, nous récupérons le bus, et pas n’importe lequel, pour rejoindre Khoujir. Il faut le voir pour le croire, nous sommes à bord d’une marshrutka tunée conduite par Borat, un fou furieux du volant ! Bien fatigués de notre dernière nuit à bord du transsib’ (en compagnie d’un ours) on arrivera quand même à s’endormir, dans ces conditions pas un mince exploit !

Mais bon, laissons tomber les ours du transsib’ pour rejoindre l’Omoul du lac Baïkal (espèce de truite en abondance dans cette vaste étendue d’eau douce). Après 5 heures de « route » et de lac (oui oui on a roulé sur le lac pendant 45 minutes) nous arrivons à bon port. Nous nous trouvons exactement à Khoujir sur l’île d’Olkhone, considérée par les Bouriates comme l’un des 5 pôles mondiaux de l’énergie chamane.

Après avoir laissé l’énergie chamanique nous pénétrer (de même qu’un repas et du thé), nous nous rendons pour voir le fameux lac. Tout simplement splendide !!!!!!!!!!! Un grand soleil accompagne nos premiers pas / glissades (Nico 1 | Célia 0) sur le lac complètement gelé à cette époque de l’année. On a une chance incroyable de pouvoir profiter de ce soleil radieux, non seulement pour la vue, mais aussi pour la température.

Pour la petite histoire, le Baïkal est le plus profond lac du monde (1637 m de profondeur). Il recèle un écosystème unique, malheureusement pas hyper bien préservé par nos amis russes et leur usine de cellulose placée sur les rives du majestueux lac.

Pour autant, cela ne freine pas le développement de l’Omoul, à tous les repas et à toutes les sauces : Omoul ! Boulette d’Omoul, Omoul frit(es), Omoul grillé, Omoul burger, Omoul marinière (hihi !). Dans notre guest house les repas sont compris, les 3, c’est beaucoup trop pour nous, on demande à n’avoir que le breakfast et le dinner. Notre hôte, surprise, se demande si nous n’allons pas faire un malaise si on ne mange pas plus…nous, nous sommes sur le point d’exploser ! Bien gavés, nous partons le lendemain à l’attaque de Khoujir et du Baïkal. La ville nous fait furieusement penser aux petits villages inuit du Groenland que nous n’avons jamais visités. Nous nous perdons dans les méandres de cette ville immense jusqu’à atteindre le fameux. Peut être en raison d’un surpoids, le Baïkal craque et gronde. C’est impressionnant, au loin nous entendons comme des détonations, courageux nous accélérons le pas pour rejoindre les rives.

Excursi !!!Seuls touristes de Khoujir, on a privatisé pour notre dernier jour un minibus tous terrains direction cap Khoboï, à la pointe nord de l’île. On enfile ses santiags, on se couvre bien et en voiture Simone ! Notre chauffeur (Vassili / Basile), bien entendu, ne parle pas anglais et nous toujours pas russe…Finalement, on se dit qu’il tient plus de Sébastien Loeb que de Basile le Bienheureux, à travers les forêts de sapins il fait étalage de toute sa science du pilotage pour nous mener à bon port. Là encore c’est éblouissant, les chamanes veillent sur nous et ont chassé les nuages, la vue est somptueuse.

Dans ce petit havre de paix retiré du monde, nous avons adoré profiter des splendeurs offertes par le Lac Baïkal et aussi la quiétude régnant sur l’ile à cette époque de l’année.

5 réflexions sur “Les chemins de la liberté

  1. coucou !
    ouf, heureusement tout a marché pour les billets, trop contente ! 🙂 vous êtes trop forts, je ne sais pas comment vous arrivez à vous débrouiller tous les jours sans un mot en russe !
    Célia, tu m’expliqueras après, je ne sais pas ce que c’est un « omoul »…
    Bisous !

    1. coucou mum, ils vivent d’Omoul et d’eau fraiche!
      Ils vivent un peu du tourisme (mais en été surtout) puis de la pêche.
      gros bisous

Répondre à vivi Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.