Grande nouvelle, il y a une vie après la mort ! Par contre le tunnel, la lumière au bout, pipo ! En fait, c’est un gentil couple de personnes âgées qui nous accueille, Lynne et Gordon. Etonnant, mais c’est avec le sourire aux lèvres qu’ils ouvrent la bière, pour le passage vers l’au-delà, un 14 janvier au soir.
Enfer où paradis ? La question est vite tranchée. Tous les matins, le petit déjeuner est gracieusement offert par la maison. Scones au fromage sortis du four, céréales, toasts, confiture, thé, café, lait, difficile de regretter la vie quand la mort est si agréable. Ca l’est encore plus une fois installés dans le jacuzzi, vue directe sur la baie. Par une journée pluvieuse et fraîche, il n’y a rien de plus doux. Le gros point négatif, c’est le temps imprévisible, un véritable enfer !
La mort, une vie ordinaire !
Elle est même d’une ennuyeuse banalité. Ici comme ailleurs, il faut travailler. Le tarif est unique, pas de dérogation, deux heures de boulot pour une nuit en dortoir, de 9h à 11h. Laver les salles de bain, les toilettes, défaire les lits, changer les draps, nettoyer la cuisine, faire les vitres, ça ressemble furieusement à ce que tout un chacun fait chez lui toute l’année. Sauf qu’ici, le ménage, c’est tous les jours, car il y a du monde qui rentre les deux pieds devant. Heureusement pour nous, il n’y a pas de cadavres dans les placards…
Des yachts pour traverser le Styx ?
La marina regorge de yachts, et ils ne servent pas uniquement à traverser le Styx. Non, c’est surtout pour passer du bon temps ! Les résidents de Picton, habitants d’une ville morte bien vivante, aiment s’amuser sur l’eau. Que ce soit pour naviguer dans les sounds, où faire du ski nautique, ils profitent bien de leurs bateaux, de la vie…euh de la mort. D’ailleurs, sur ce fleuve menant vers les enfers, on y donne aussi des feux d’artifices, pour le Picton Maritime Festival. Toute l’après midi, parents et enfants (et nous aussi) sont venus y déguster les spécialités locales ; fish burger, pain maori, fruits de mer, on s’y régale. Sur la scène centrale, Jack Sparrow fait le show, avant de laisser sa place aux musiciens qui tiendront jusqu’au bouquet final.
Une année de plus, on vieillit où on se décompose ?
Vingt janvier, anniversaire de Nico. Le hasard fait qu’il est en day-off, pas de ménage. Pour fêter ses 32 ans, direction Hanz Herzog, restaurateur réputé de Renwick, au milieu des vignes. Un temps magnifique, un cadre merveilleux, un restaurant réputé, tout est réuni, espérons que la cuisine tienne ses promesses. Waouhhhhh ! Pas une fausse note pour ce repas parfait, de l’apéro au dessert, tout était divin. Le poisson était fin, la viande tendre, les légumes goûteux et le vin fameux. A ce niveau, la cuisine devient un art, chaque bouchée exhale nos sens, joyeux anniversaire. En tout point de vue, le moment passé était absolument savoureux. Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous nous en retournons vers notre tombeau. Mais pas d’accueil glaciale, pleine d’attention, Lynne a réservé une surprise pour le nouveau vieux ; un gâteau d’anniversaire.
Ohhh sordide !
Zoyeux naniversaire Nico ! Ou Kolo sana wenta tayib comme on dit au bled !
Bon, ma question du jour est : comment vais-je bien pouvoir faire pour rattraper mon retard dans la lecture de votre blog ??!
Va falloir que j’explique ça à ma manager…
Merci Béné pour l’anniversaire, toujours à l’heure je vois 😉
Courage pour la lecture !
Biz’
Bon anniversaire Nico !!!!!!!!!!!!! (désolé pour le retard)
Merci ! A notre retour, on boira un verre pour fêter ça (malgré le retard)…