Y pleut, et y r’pleut

En France, partir dans le Sud, ça veut dire soleil. En Nouvelle-Zélande, c’est tout l’inverse, le froid, la pluie, le vent, tout y est ! Depuis Gore, la pluie s’est avérée être une compagne collante, du genre dont on se débarrasse difficilement.

It’s raining cats and dogs! Parfois nous nous demandons même s’il ne s’agit pas d’une tempête, comme dirait l’autre ; c’est sympa. Notre activité se réduit à mesure que la pluie s’intensifie, et il pleut de plus en plus…Heureusement (ou pas), il n’y a pas grand-chose à faire à Invercargill, nous ne ratons pas grand-chose et comme notre auberge est hyper chaleureuse, pas de raisons d’aller se tremper la couenne. Dans cette grande maison victorienne, décorée avec soin, située à deux pas du Queens Park, Sarah, la manageuse de l’auberge, partage avec nous une petite tranche de discussion. Dehors, c’est le déluge, le Jugement Dernier ? Non pardon, c’est pour la fin de l’année (Paco Rabanne a-t-il confirmé ?).

Après ce petit intermède, nous allons nous adonner à notre pêché mignon, faire des courses ! Mais pas celles du samedi matin à Auchan ! Celles beaucoup plus passionnantes des magasins à l’étranger et de la découverte des produits locaux. Pour nous, tout est sujet à découverte, le format des pots de nutella, les différences entre nos knakis et les leurs, que des choses passionnantes. Dans ce magasin de la chaîne Pak’n’save, nous passons tous les rayons au peigne fin. Des légumes aux couches culottes pour adultes, aucun rayon n’échappe à notre curiosité (sauf peut être celui de la nourriture pour animaux). Et une chose nous a marqué, presque bouleversé (Célia était à deux doigts du malaise) : pas d’alcool en vente. Dans ce pays, il faut se rendre dans un liquor store pour se fournir… Et ce soir là, pas de bol, nous n’en trouverons pas. Pourtant l’assortiment de noix, était pesé, emballé, payé, ne manquait que deux petites mousses, quel malheur…

Et pendant ce temps là, il pleut. Pas d’internet, pas de télé, et les questions du trivial poursuit c’est même pas la peine, en anglais, et sur des sujets typiquement kiwi, à tous les coups on perd…nous glisser sous les couvertures de notre lit douillet est la seule issue à cette soirée.

Lorsque le réveil sonne, c’est presqu’un miracle de voire le soleil briller, un peu. Aujourd’hui, nous tentons Bluff, pour voir. Ce n’est pas un coup, c’est la ville au bout de la SH1, un des axes routiers de la NZ, sexy non ! Ce qui nous y amène ? Stirling Point, un endroit où un fameux panneau indiquant une multitude de direction s’y trouve.

Une fois sur place, effectivement, rien de bien exceptionnel. Ici, tout est usé, le port, les bateaux, les maisons, les commerces, la moitié de la ville arbore le panneau « for sale », le temps pluvieux en sus, l’ambiance n’est pas très disco…Nous passons vite en ville pour nous rendre à notre principal but, Stirling Point. Un clin d’œil sympathique, ce panneau, nous l’avions mis dans la présentation Powerpoint de notre soirée de départ. Et aujourd’hui, soit le 11 septembre, il est là, devant nous, en chair et en os (façon de parler bien sûr) !

A bien y regarder, cet endroit à des allures de bout du monde. Devant nous, à droite, à gauche, la mer s’étale à perte de vue. Le soleil semblant se lever un peu, nous nous aventurons un peu dans les sentiers qui partent de ce point. Notre intention n’était certainement pas de partir pour 2h30 de balade, mais petit à petit… Peu importe, cela nous a permis de monter au sommet de la colline environnante et d’avoir une vue dégagée sur la ville, la mer et tout et tout. Et ce jusqu’à ce que la neige fasse son apparition. Vous avez bien lu ! Cinq minutes avant, soleil, et là, tempête de neige, l’halu totale !! Nous n’avons pourtant pas fumé de flax (le chanvre d’ici), il s’est bien mis à neigé alors que pendant une bonne heure nous avons marché sous le soleil…Incroyable.

Evidemment, cela précipite notre descente. En bas, les vagues viennent se fracasser sur les plages et les rochers avec violence, de notre point de vue, nous apprécions cet instant. Enfin, nous retournons à notre Yanouchka, sagement garée sur le parking, fidèle, elle nous a attendue, brave fille.

Après cette sortie nous retournons à Invercargill, où nous sommes censés récupérer un contact de Craig (celui qui nous accueillera pour le woofing). S’il s’avère que nous ne récupérons aucun contact, la faute à la météo (oui encore elle), nous n’aurons pas tout perdu dans l’histoire. Au passage nous aurons réussi à prendre quelques bières, des Speight’s, en stop. Suffisamment pourvus pour ne pas risquer une nouvelle déconvenue, nous nous dirigeons vers Tuatapere, où nous sommes attendus.

Le temps, lui, est d’une exceptionnelle monotonie, il pleut et il vente. Cela donne un coté bucolique à nos visites, on se satisfait de ce que l’on a. A Riverton, nous profiterons d’un joli point de vue sur la baie pour prendre notre apéro. Nos bières et notre assortiment de noix, tout vient à point…

Avant Tuatapere, une dernière visite, Cozy Nook, village conseillé par Craig. Avec ce temps, la visite se fait à couvert, au chaud dans la voiture. Seules quelques cahutes de pêcheurs posées au bord de la mer nous attendent. Avec le vieux monsieur qui bricole son bateau, rien de plus typique.

Après ce dernier épisode du rayon visite de la NZ, nous arrivons à Tuatapere, pour de nouvelles aventures, le woofing.

6 réflexions sur “Y pleut, et y r’pleut

  1. hello vous 2 !
    comment va t-on à l’autre bout du monde ?? Alors vous êtes partis pour la pluie ou bien ? En tout cas on vous souhaite bon courage et bonne chance pour la suite ! on vous suit toujours …
    gros bisous de nous Sonia Nico Thomas et Kelly !bizz

    1. Salut à toute la famille,
      Oui, nous sommes partis pour la pluie, mais pas que, un jour le soleil viendra ! Tout va pour le mieux pour nous, nous nous éclatons bien ici.
      Continuez de nous suivre et de nous laisser des coms ça nous fait toujours plaisir de les lire !!

      Bizzz

  2. Bonne chance pour le woofing! J’espère que sera plus sympa que notre expérience au Japon. Il parait que c’est génial en NZ, parce que c’est le berceau du woofing. Bon après, il faut être équipé pour travailler dans les champs sous la pluie.

    1. Pour l’instant, nous avons un toit et à manger à tous les repas, tout ce passe pour le mieux…Des bottes et un ciré jaune, voila ce qu’il faut pour bosser dans des conditions kiwis.

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