Buenas

Vous connaissez Colombiana, le film de Luc Besson. Mais vous ne connaissez peut être pas Colombiana, la petite Célia, qui dans son enfance vécut quelques années ici en Colombie.  « En mai, fais ce qu’il te plaît. », départ pour le pays des souvenirs. Cette fois ce ne sont pas les pellicules de films qui permettront de se remémorer les souvenirs, mais la découverte en vraie de la Colombie.

Un peu plus près des étoiles

2640 mètres, altitude de Bogota, à cette hauteur il faut baisser la tête pour laisser passer les avions ! Pour peu que vous fassiez comme nous un tour au Monserrate et hop 3 152 mètres d’altitude. La butte Montmartre avec ses 130,53 mètres d’altitude, petite joueuse ! Pour y accéder funiculi-funiculare (ça se chante plus que ça ne s’écrit), le sentier menant au sommet est classé dangereux ! Les exemples de touristes ayant finis pieds nus après avoir tenté l’ascension nous ont convaincu de ne pas faire d’effort. Une fois au sommet, nous avons le droit à une superbe vue sur cette gigantesque cité. Dans la plaine, à flanc de montagnes, partout où nos yeux se posent, des habitations, incroyable. En même temps, ici les grattes ciels ne courent pas les rues. Non, ici le style c’est plutôt petites maisons à deux étages max. Forcément, pour loger les 6,8 millions d’habitants, ça demande un peu plus de place. Mais cela fait aussi le charme de la ville, au même titre que les couleurs chatoyantes qui égayent les façades. Un beau mélange.

A bicyclette

Quoi de mieux pour visiter cette ville tentaculaire qu’un petit tour en vélo ? Accompagnés d’un routard de chez routard (Mike), nous voila partis à l’assaut de la ville aux guidons de nos engins. Ce moyen de locomotion nous permet de voir un max de quartiers. Surtout, Mike, un journaliste reconverti dans le tourisme à bicyclette, connaît la ville comme sa poche. Avec lui, aucune crainte d’aller dans tel ou tel endroit, y compris dans le quartier des « madames qui travaillent pour le bien être des monsieurs ».  Généreux, au lieu des 4 heures initialement prévues, il nous consacrera deux bonnes heures de plus. Bé ui, passer dans les lieux historiques de la ville (quartier de la Candelaria), au marché couvert de la Macarena (non pas la chanson), dans une arène taurine au chômage technique (anti-corrida oblige), dans un parc, dans une fabrique de café, dans une université communiste anti-mondialiste auto gérée (oui, tout ça en même temps, un endroit unique) et dans le quartier des dames, ça prend un temps fou, Mike nous l’accordera.

Arepas, arepas, arepas !!!

Trois fois oui mes amis ! Qu’est ce que c’est bon.  Ce petit pain de maïs blanc ou jaune, garnie de chose en tout genre : jambon, fromage, viande, haricots, œufs…parfois même tout ça en même temps (un serial killer de régime), c’est un vrai régal ! Et nous n’en sommes qu’au début de nos découvertes culinaires. Il y’a des milliards de choses qui ont l’air délicieuses dans ce pays, pas sûr que nous allons maigrir ce coup-ci.

 Bolivar par si, Botéro par là

Deux personnages colombiens par excellence. Impossible de louper le premier. En Colombie, rare sont les villes n’ayant pas une place du nom de Simon Bolivar, el Libertador, un général qui a participé de façon décisive à la libération de la Colombie (mais aussi du Venezuela, de la Bolivie, de l’Equateur, du Panama et du Pérou, rien que ça !). A Bogota, on peut même partager un peu de son intimité en allant visiter sa quinta (résidence). Dans ce lieu tout en verdure, calme et luxe, on comprend difficilement pourquoi en 9 ans d’occupation des lieux (avant sa mort) il n’y a passé que 453 jours. Nous espérons que le reste du temps il en a fait profiter ses potes pour quelques fiestas. Avec Botero, point de combat sanglant, seulement une ode à la beauté. Sa fondation, c’est un must. Dans un bâtiment tout de blanc vêtu, nous mettons les pieds dans l’univers tout en rondeur et en couleur de l’artiste. Des peintures, des sculptures, des dessins, le tout idéalement mis en valeur par l’éclairage et la mise en scène, un ravissement. En sortant, nous nous sommes dit qu’une de ces toiles pour notre futur chez nous serait du plus bel effet, nous attendons maintenant Noël avec impatience.

Pas de violence, c’est les vacances

A Bogota, la violence est présente et certains quartiers sont à éviter, comme partout ! Nous pensons que la légende joue aussi dans le sentiment d’insécurité qui peut parfois nous atteindre. Ceci dit, nous sommes vigilants, et même plus que d’habitude. Cela porte ses fruits, nous sommes sains et saufs.

2 réflexions sur “Buenas

  1. Et restez le !
    Je reprends la lecture avec l’impatience de lire toutes les pages de retard que j’ai accumulées… :-S

  2. Coucou les loulous,

    J’attends quelques photos avec impatience pour replonger dans le passé.

    Hasta luego et aproveche vuestro viaje

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